Petrole - UFIP : Pas de négociation de branche sur le télétravail ! - Flash 54
Publié le 7 Avril 2021
L’UFIP refuse l’ouverture d’une négociation sur le télétravail : Circulez, il n’y a rien à voir !
A l’instar de François Hommeril, la CFE-CGC Pétrole souligne que télétravail remet en évidence « le rôle fondamental des interactions sociales et des valorisants de chaque personne dans une entreprise ». Pour la CFE-CGC, mettre en place de manière durable le télétravail dans un contexte de crise sanitaire marqué par la généralisation de la continuité d’activité à domicile (CAD) dans des conditions souvent dégradées, passe par la mise en place de garanties collectives.
Alors pourquoi l’UFIP refuse-t-elle de négocier un accord
qui concernerait les 33,000 salariés de la branche ?
parce que l’ANI existe déjà et que les majors pétroliers adhérents à l’UFIP ont déjà tout ce qu’il faut …
ce n’est bien sûr pas notre avis !
Un sondage OpinionWay a montré qu’une partie des salariés, travailleurs à distance, voit ce dispositif comme une contrainte (et se sentent même en détresse psychologique), se sentent isolés, se sentent dans la « facticité émotionnelle », c'est-à-dire dans le semblant d'aller bien surtout si la caméra est éteinte pendant les visio-conférences...
Pour d’autres il est plus facile de concilier vie professionnelle et vie privée grâce au télétravail et souhaite conserver la possibilité de télétravailler.
Pour d’autres encore il est hors de question de télétravailler…
Dans tous les cas le télétravail doit être encadré en prenant en compte les spécificités de chaque métier.
La négociation d’un accord de branche permettrait d’abord de partager un constat de branche sur le télétravail contraint lié à la pandémie et d’anticiper de façon collective pour fixer les meilleures façons de télétravailler et éviter notamment aux salariés des Risques Psycho Sociaux (RPS) !
Un suivi de l’accord et des indicateurs pertinents, nous permettrait paritairement d’améliorer cette pratique du télétravail comme une liberté pour les salariés volontaires, ce qu’elle doit être avant tout.
C’est fort de ce constat que nous avons demandé à l’UFIP (voir notre déclaration ci-après) l’ouverture de négociation portant sur le télétravail, dans le prolongement de l’accord national interprofessionnel (ANI) conclu par les partenaires sociaux (CFDT, CFTC, FO et CFE-CGC) fin décembre 2020.
Votre syndicat CFE-CGC Pétrole attentif aux nouvelles façons de travailler et acteur d’une transition énergétique juste !
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